photo_gino.jpg

La frontière, la rupture entre la figuration du visage ou sa présence à l’état d’indices abstraits est ce qui m’importe.

Frontière entre l’indéfinissable et le défini, entre la pensée et l’hallucination.

Donner à voir l’humain ou s’arrêter à l’espace abstrait ; définir un monde figuratif dans lequel on retrouve des identités exprimant un psychisme ou au contraire rester dans le non-figuratif.

Non figuratif où les identités, les psychismes ne sont là qu’à titre d’indices, d’énigmes et laissent au champ des espaces un monde vierge de représentations humaines.

L’image est-elle là pour l’humain ou bien est-ce l’espace qui propose la représentation du temps, de l’émotion et de la reconnaissance.

Jouer sur cette fente, cette skizeny, entre visage et espace, présence et absence, silence et son, interroge sur la nécessité de définir ou non si l’esprit, la face et le visage doivent être dévoilés ou si l’être est absent au monde et à l’espace ? - Gino Boiardi

Peintre depuis 40 ans, a exposé au Salon des Indépendants, au Salond e Clichy, à Alan et au Conservatoire Régional de Toulouse.